Leurs plans contre le franc fort
Interview, Le Matin, 24 août 2011
Que fait l’UDC concrètement pour sortir de la crise?
Aujourd’hui, un grand nombre de coûts pour les entreprises sont causés par l’Etat. Nous lui demandons de les baisser sans attendre. Par exemple dans les transports ou les télécoms. Le tourisme, qui est fortement touché, doit bénéficier d’une baisse temporaire de la TVA a 1%. Les impôts doivent diminuer pour les entreprises, de même que toute la bureaucratie, comme les contrôles payants imposés par les autorités.
Comment protégez-vous le consommateur?
Tout cela concerne aussi directement ou indirectement le consommateur. En baissant la TVA dans l’hôtellerie et la restauration, le citoyen pourra aller manger ou dormir à meilleur prix. Il pourra faire des vacances en suisse, et meilleur marché. Baisser les frais de l’Etat, profitera aussi au citoyen, par exemple pour l’élimination des ordures.
Le ministre de l’Economie propose un plan de sauvetage à 2 milliards. Vous le suivez?
Non, c’est jeter l’argent par la fenêtre. Les effets seraient de courte durée, et sa distribution serait un problème impossible à résoudre. Au lieu de distribuer de l’argent aux entreprises et aux citoyens, il vaut mieux leur en ponctionner moins.
La BNS est-elle assez active?
Aujourd’hui, le franc est catastrophiquement surévalué. La BNS s’active depuis 2 semaines, avec succès pour l’instant. Le franc a baissé d’environ 10%. Mais il ne faut pas crier victoire trop tôt. Attendons, car elle n’a pas droit à l’erreur.