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Wirtschaft

17.01.2003

A dialogue with absentees

Albisgüetli Conference 17 January 2003

09.01.2003

Für Graubünden ist das eine frohe Botschaft

Interview mit dem "Bündner Tagblatt" vom 9. Januar 2003 Norbert Waser "Bündner Tagblatt": Heute ist mit Sohn Markus das zweite Ihrer vier Kinder erstmals im Zusammenhang mit der EMS-Gruppe in der Öffentlichkeit aufgetreten. Ist es Ihnen also gelungen, die Weichen für die Zukunft des Unternehmens ohne Familienkrach zu stellen? Christoph Blocher (Mehrheitsaktionär Ems-Chemie Holding AG): Ja, bis heute schon. Wir haben darüber offen diskutiert, und es ist ein offenes Geheimnis, dass die aber Kinder für ein "Going private" waren. Sie suchen nicht die Öffentlichkeit und in naher Zukunft braucht das Unternehmen die Börse auch nicht. Aber in Anbetracht aller Eventulaitäten für die Zukunft ist die nun gewählte Strategie doch besser. Die Kinder haben diesen Entscheid akzeptiert. Aber entschieden haben Sie? Christoph Blocher: Den Entscheid habe ich getroffen. Die Kinder haben dies auch erwartet. Die Steuerfrage ist ein zentraler Punkt und Sie haben dabei auch den Wohnsitz im Kanton Zürich angetönt. Liebäugeln Sie mit einem Wohnsitzwechsel nach Graubünden? Christoph Blocher: Es wird sich zeigen, ob Graubünden künftig bessere Bedingungen hat als der Kanton Zürich. Es wäre auf jeden Fall nicht der letzte Kanton, in den in umziehen würde. Im Augenblick mache ich jedoch keine Anstalten in dieser Richtung. Wann ziehen Sie sich aus dem operativen Geschäft zurück? Christoph Blocher: Das passiert sukzessive. Vermutlich werde ich mich in den nächsten Jahren auf das Präsidium beschränken und die Funktion des CEO jemand anderem übergeben. Das hängt nicht zuletzt von der künftigen Führungssturktur für eine Publikumsgesellschaft ab. Wir eines Ihrer Kinder die operative Führung übernehmen? Christoph Blocher: Das ist eine Möglichkeit, die sich im Moment abzeichnet. Aber es muss nicht sein. Im Moment müssen Sie sich noch mit Alltagssorgen beschäftigen. Ist der Verkauf der Kraftwerkanlagen an die NOK eine solche? Christoph Blocher: Der Verkauf der Patvag-Kraftwerke ist per Ende Jahr bereits abgeschlossen worden. Bei den Kraftwerken Reichenau hat der Kanton Graubünden ein Vorkaufsrecht. Mir ist es an und für sich gleich, wer die Kraftwerke Reichenau AG übernimmt, aber jeder Käufer müsste ebenfalls auch eine Lieferverpflichtung für 15 Jahre garantieren. Kanton und Gemeinden möchten aber nur die Aktien, das ist nicht möglich, den Fünfer und das Weggli gibt es nicht. Ihr Kommentar zum Vorgehen der Standortgemeinde Doma /Ems. Christoph Blocher: Sie haben nicht einfach die Türe zugeschlagen, sondern einfach einmal das Interesse an den Aktien angemeldet. Wir sind bereit, darüber zu diskutieren. Ich hoffe, dass die Diskussion bis Ende Januar abgeschlossen sein wird. Welche Auswirkungen hat die künftige Strategie mit einer verstärkten Konzentration auf die Polymeren Werkstoffe für Domat/Ems? Christoph Blocher: In der Tat befinden sich die Produktionsanlagen im Hauptbereich der Polymeren Werkstoffe in Domat/Ems. So gesehen ist der jetzt bekanntgegebene Schritt eine frohe Botschaft für den Werkplatz Graubünden. Diese Bereiche sollen in Zukunft noch stärker gefördert und ausgebaut werden.

01.01.2003

Allocution pour le Nouvel An 2003

1er janvier 2003 Chères concitoyennes, chers concitoyens, Nouvel An 2003! - Une nouvelle année commence. 2002 appartient au passé! A propos de la situation économique Sur le plan de l'économie, 2002 était une année difficile. Pas seulement en Europe, mais aussi en Amérique et au Japon. Partout, la conjoncture était mauvaise. Bien entendu, la Suisse n'a pas été épargnée. Chez nous, l'année dernière a été plutôt mouvementée. - Nous venions pourtant de traverser une période économiquement favorable, mais dans de nombreuses entreprises, on a malheureusement utilisé au cours de cette phase positive des pratiques insensées. A l'étage de la direction, certains avaient l'impression qu'ils pouvaient se servir à loisir dans la caisse de l'entreprise qu'on leur confiait! Des manquements devenaient criants. Et nous avons assisté à des licenciements. Si aujourd'hui, la situation est mauvaise sur le plan des entrées de commandes, c'est la conséquence de la marche des activités commerciales dans les bonnes années. Depuis deux ans déjà, nous traversons une période de récession. L'année prochaine ne sera toujours pas meilleure! Mais il y a néanmoins certaines consolations: des entreprises qui, depuis des années, travaillent bien et sérieusement ne se plaignent pas même en cette période de vaches maigres. Elles ne sont pas en difficulté et ne doivent pas lutter pour survivre comme d'autres. Ce sont des entreprises qui travaillent selon les principes suisses traditionnels. Ce sont des entreprises qui mettent en évidence leurs qualités, et non pas leur taille. En finalité, c'est la qualité des produits et des prestations qui est le facteur déterminant du succès. Dès que l'économie reprendra davantage conscience de cette réalité, la prochaine haute conjoncture pourra débuter. J'en suis persuadé. - Je suis persuadé qu'après 2004, nous remonterons la pente. Mais d'abord, l'économie devra corriger les erreurs du passé. A propos de la situation politique En politique, la situation n'est pas rose non plus. Là aussi, nous avons été confrontés à la même folie des grandeurs que celle qui a régné dans l'économie. L'Etat a dépensé de l'argent bien au-delà de ses moyens. C'est vrai tant au niveau fédéral que cantonal. D'année en année, les dépenses ne cessaient d'augmenter. On s'imaginait à tort que les choses iraient de mieux en mieux et qu'on aurait toujours plus d'argent à disposition! Aujourd'hui, on nous présente la facture. Les électeurs, les contribuables, tous nos concitoyens et concitoyennes doivent faire face à des taxes, des redevances et des impôts toujours plus lourds. Il leur reste donc toujours moins pour vivre. On se contentait de se moquer de celui qui voulait introduire des corrections, qui demandait à l'Etat de faire des économies. - Aujourd'hui, ces erreurs deviennent visibles et perceptibles. Les grandes puissances étrangères servaient de modèle, parce qu'on pensait que la Suisse était trop petite et qu'il fallait absolument entrer dans les immenses structures internationales comme l'Union européenne. Aujourd'hui, nous commençons à dégriser. Les gens constatent qu'il n'est pas possible de continuer comme cela. C'est la raison pour laquelle il faut aussi introduire des corrections au niveau politique. Et c'est possible: pendant des années, l'Union Démocratique du Centre a proposé des solutions. - Que faut-il faire pour que les gens puissent de nouveau payer leur caisse maladie? - Que faut-il faire pour que les enfants apprennent de nouveau à lire et à écrire correctement dans les écoles? - Que faut-il faire pour que nous puissions de nouveau payer nos impôts et qu'il nous reste assez pour vivre? - Que faut-il faire pour préserver notre liberté et notre autonomie? - Que faut-il faire pour que cessent les abus dans le domaine de l'asile? - On n'a tenu aucun compte de toutes ces interrogations. Fort heureusement, nous commençons à comprendre! Bien des gens commencent à penser différemment. Les valeurs suisses sont de nouveau demandées: - liberté - indépendance - responsabilité personnelle - modestie - la qualité, qui redevient la recette du succès! Au niveau fédéral pourtant, ce processus de changement de mentalité n'est pas encore perceptible. Les médias et les autres partis "volent dans les ailes" de l'Union Démocratique du Centre qui a l'ambition de faire avancer les choses. Mais nous avons quand même toutes les raisons d'être confiants, parce qu'en bas, du côté des citoyennes et des citoyens, le mouvement a commencé. Cette année, il y aura des élections. Cette année, il sera important que l'Union Démocratique du Centre gagne les élections. C'est la seule manière d'assister à un changement. C'est la seule manière de remettre de l'ordre. Et alors, nous serons enfin de nouveau en mesure de payer les primes des caisses maladie. Enfin, nous paierons de nouveau moins d'impôts. Enfin, nous retrouverons davantage de sécurité, les abus dans le domaine de l'asile prendront fin et, enfin, nous reprendrons conscience de notre identité nationale! Ce sera à vous, les électrices et les électeurs, à vous, chères concitoyennes et chers concitoyens, de décider au cours de l'année électorale 2003. Lorsque ce processus de changement de mentalité se sera instauré dans notre société, les médias modifieront aussi leur attitude et n'écriront plus n'importe quoi. Conclusion En conclusion, je suis confiant pour l'année 2003. Je suis persuadé que - l'économie réussira au cours de cette année à poser les bases d'une prospérité future - les incompétents disparaîtront à la tête des entreprises - le sérieux et la qualité suisses redeviendront des valeurs sûres - en politique et aux élections, le parti qui gagnera sera celui qui sera capable de corriger les disfonctionnements évoqués et qui a des propositions de solutions concrètes à produire - les médias, sous la pression de leurs lecteurs, seront forcés d'initier un processus de changement de mentalité. Je vous souhaite, chères concitoyennes et chers concitoyens, une bonne année 2003! J'ai confiance et je pense que les abus auxquels nous avons assisté disparaîtront si vous apportez votre contribution! - Je pense que les conditions sont réunies pour y parvenir. Tout de bon pour 2003! - Au revoir. Christoph Blocher, conseiller national, UDC

01.01.2003

Discorso di capodanno 2003

1 gennaio 2003 Care concittadine, cari concittadini Capodanno 2003! - Inizia un nuovo anno. Ci lasciamo alle spalle quello vecchio! In merito alla situazione economica Sotto il profilo economico, il 2002 è stato un anno difficile. Non solo in Europa. Anche in America e in Giappone. È stato un anno negativo per tutti, e naturalmente anche per la Svizzera. L'anno scorso siamo stati confrontati con diverse situazioni. - Dopo un periodo che era stato economicamente favorevole: in questa fase, purtroppo, in molte aziende si sono adottate pratiche inaudite. Tra gli organi dirigenti alcune persone avevano l'impressione di potersi servire a piacere delle casse delle società che erano state loro affidate! Si sono riscontrate lacune nella conduzione. Si sono verificati numerosi licenziamenti. L'attuale situazione negativa degli ordini è la conseguenza delle attività aziendali degli ultimi anni. Ci lasciamo alle spalle due anni di recessione e anche l'anno prossimo non sarà migliore! Eppure constatiamo una tendenza che ci fa ben sperare: le aziende che per anni hanno lavorato seriamente offrendo una buona qualità non si lamentano nemmeno in questi momenti difficili. Non fanno fatica e non devono lottare per sopravvivere come gli altri. Sono aziende solide che lavorano secondo i principi svizzeri. Sono ditte che mettono in risalto la loro qualità e non la loro grandezza. Determinante per il successo è la qualità dei prodotti e delle prestazioni. Non appena l'economia tornerà a rendersene conto, allora sarà giunto il momento in cui si darà il via al prossimo rilancio della congiuntura. Ne sono fermamente convinto - Sono convinto che dopo il 2004 ci riprenderemo. L'economia dovrà però correggere dapprima gli errori del passato. In merito alla situazione politica In politica le cose sono tutt'altro che rosee. Anche lì si sono manifestate le stesse manie di grandezza osservate nell'economia. Lo Stato ha speso ben più di quanto si potesse permettere. Ciò vale sia a livello della Confederazione che in ambito cantonale. Le spese sono aumentate anno dopo anno. Ci si era fatta la falsa opinione che il moto rialzista non si sarebbe arrestato mai, che il denaro disponibile sarebbe aumentato costantemente! Oggi ci viene presentata la fattura: le elettrici e gli elettori, tutti i nostri contribuenti, le nostre concittadine e i nostri concittadini devono pagare sempre più contributi, tasse e imposte. Per vivere rimane sempre meno. Chi voleva che si procedesse a qualche correzione, invitando lo Stato a risparmiare, veniva deriso. - Oggi questi errori sono visibili e tangibili. Si è cercato di copiare i grandi modelli esteri, poiché si era del parere che la Svizzera fosse troppo piccola e che occorresse aderire ai grandi organismi internazionali come l'Unione europea. Oggi le persone aprono gli occhi. Si rendono conto che così non si può andare avanti. Per questa ragione si devono operare correzioni anche a livello politico. Ciò è possibile. Sono anni che l'Unione Democratica di Centro propone soluzioni. - Cosa bisogna fare affinché le persone siano nuovamente in grado di permettersi la cassa malati? - Cosa bisogna fare affinché nelle scuole i bambini imparino nuovamente a leggere e scrivere bene? - Cosa bisogna fare per avere sufficiente denaro per vivere anche dopo avere pagato le tasse? - Cosa bisogna fare per salvaguardare la nostra libertà e indipendenza? - Cosa bisogna fare affinché si cessi di abusare del diritto d'asilo? Tutti questi punti sono stati ignorati. Constato però con piacere che oggi siamo in grado di comprendere cosa sta accadendo! Numerose persone stanno correggendo il loro modo di pensare. I valori svizzeri tornano a essere richiesti: - libertà - indipendenza - autoresponsabilità - modestia - una qualità elevata torna a essere la chiave del successo! La Berna federale non ha invece ancora preso atto di questo processo. I media e gli altri partiti se la prendono con l'Unione Democratica di Centro che vuole cambiare questo stato di cose. Possiamo comunque essere fiduciosi, poiché alla base, tra le cittadine e i cittadini, qualcosa sta cambiando. Quest'anno si terranno le elezioni. È importante che l'UDC vinca le elezioni. Solo in questo modo sarà possibile cambiare qualcosa. È solo in questo modo che si potranno rimettere a posto le cose: saremo finalmente in grado di permetterci i premi delle casse malati, potremo finalmente pagare meno imposte, potremo contare su una maggiore sicurezza, cesseranno gli abusi del diritto d'asilo e anche gli Svizzeri torneranno a essere orgogliosi di sé stessi! Nell'anno elettorale 2003, voi, elettrici ed elettori, care concittadine e cari concittadini, avete la possibilità di operare il cambiamento. Questo cambiamento del modo di pensare della società dovrebbe indurre anche i media a modificare il loro atteggiamento, cessando di ignorare la volontà popolare. Riassunto Riassumendo posso dire di essere fiducioso per il 2003. Sono convinto che - quest'anno l'economia porrà le basi per degli anni successivi migliori - alla testa delle società gli incapaci scompariranno - torneranno a essere in voga la qualità e la serietà svizzera - in politica e alle elezioni vincerà il partito che è in grado di cambiare i punti lacunosi summenzionati e che ha pronte le soluzioni - i media, sotto la pressione dei lettori, debbano iniziare a operare un ripensamento. Care concittadine, cari concittadini, vi auguro un buon 2003! Sono fiducioso che con il vostro contributo risolveremo i problemi che si sono venuti a creare negli ultimi tempi! Penso che esistano le premesse al riguardo. Buon anno! - Arrivederci. Christoph Blocher, consigliere nazionale, UDC

01.01.2003

Neujahrsansprache 2003

Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger Neujahrstag 2003! - Ein neues Jahr beginnt. Das alte ist vorbei! Zur wirtschaftlichen Situation 2002 war wirtschaftlich ein hartes Jahr. Nicht nur in Europa. Auch in Amerika und in Japan. Es lief überall schlecht. Das betrifft natürlich auch die Schweiz. Bei uns hat man im vergangenen Jahr verschiedene Dinge erlebt. - Nach einer Zeit, in der es wirtschaftlich gut gelaufen ist: In sehr vielen Betrieben wurden in dieser guten Phase leider himmelschreiende Praktiken angewandt. An den Führungsspitzen hatten gewisse Leute das Gefühl, sie könnten sich nach Lust und Laune aus der Kasse des ihnen anvertrauten Unternehmens bedienen! Führungsmängel traten zu Tage. Es kam zu Entlassungen. Dass die Auftragslage heute schlecht ist, ist die Folge der Geschäftstätigkeiten in den guten Jahren. Jetzt leben wir bereits seit zwei Jahren in der Rezession. Das nächste Jahr wird noch nicht besser sein! Aber es gibt auch Tröstliches festzustellen: Betriebe, die seit Jahren seriös und gut arbeiten, klagen auch in dieser schwierigen Zeit nicht. Sie haben keine Mühe und müssen nicht ums Überleben kämpfen, wie die anderen. Das sind solide Unternehmen, die nach schweizerischen Prinzipien arbeiten. Es sind Firmen, die ihre Qualität und nicht ihre Grösse in den Vordergrund stellen. Die Qualität von Produkten und Leistungen ist ausschlaggebend für den Erfolg. Sobald diese Einsicht in der Wirtschaft wieder vermehrt an Bedeutung gewinnt, wird die nächste Hochkonjunktur ihren Anfang nehmen. Davon bin ich überzeugt. - Ich bin überzeugt, dass es nach 2004 wieder bergauf gehen wird. Zuerst müssen in der Wirtschaft jedoch die Fehler der Vergangenheit korrigiert werden. Zur politischen Situation In der Politik sieht es nicht schön aus. Auch dort ist der gleiche Grössenwahn am Werk gewesen, wie in der Wirtschaft. Der Staat hat weit über seine Verhältnisse hinaus Geld ausgegeben. Dies gilt sowohl auf Bundes-, als auch auf kantonaler Ebene. Die Ausgaben stiegen Jahr für Jahr. Man war der irrigen Meinung, es gehe immer weiter bergauf, und es stehe immer mehr Geld zur Verfügung! Heute kommt die Rechnung: Die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger, alle unsere Steuerzahler, alle Mitbürgerinnen und Mitbürger haben heute immer höhere Gebühren, Abgaben und Steuern zu zahlen. So bleibt immer weniger zum Leben. Wer Korrekturen machen wollte, und den Staat zum Sparen aufforderte, wurde ausgelacht. - Heute werden diese Fehler sicht- und spürbar. Man hat den ausländischen Grossmodellen nachgeeifert, weil man meinte, die Schweiz sei zu klein, und man müsse sich den grossen internationalen Organisationen wie der Europäischen Union anschliessen. Heute werden die Leute nüchterner. Sie sehen, so geht es nicht mehr weiter. Darum müssen auch auf politischer Ebene Korrekturen gemacht werden. Das ist möglich: Die Schweizerische Volkspartei hat während Jahren Lösungsvorschläge gemacht. Was muss gemacht werden, damit die Leute die Krankenkassen wieder zahlen können? Was muss gemacht werden, damit die Kinder in den Schulen wieder richtig lesen und schreiben lernen? Was muss gemacht werden, damit wir wieder die Steuern bezahlen können und trotzdem noch genug Geld zum Leben haben? Was muss gemacht werden, dass unsere Freiheit und Unabhängigkeit erhalten bleibt? Was muss gemacht werden, dass der Asylrechtsmissbrauch aufhört? All diese Punkte wurden in den Wind geschlagen. Erfreulich ist, dass wir heute begreifen! Bei sehr vielen Leute beginnt ein Umdenken. Die schweizerischen Werte sind wieder gefragt: Freiheit Unabhängigkeit Selbstverantwortung Bescheidenheit hohe Qualität wird wieder zum Erfolgsrezept Aber in Bundesbern hat man von diesem Umdenkungsprozess noch nichts bemerkt. Die Medien und die anderen Parteien "hacken" auf die Schweizerische Volkspartei ein, die dies ändern will. Aber wir können dennoch zuversichtlich sein, weil unten, bei den Bürgerinnen und Bürgern, Bewegung in Gang kommt. In diesem Jahr finden die Wahlen statt. In diesem Jahr ist es wichtig, dass die Schweizerische Volkspartei die Wahlen gewinnt. Nur so wird eine Änderung stattfinden können. Nur so werden die Dinge wieder in Ordnung gebracht: Dann werden wir endlich wieder unsere Krankenkassenprämie bezahlen können; dann werden wir auch wieder weniger Steuern bezahlen müssen; dann werden wir wieder mehr Sicherheit haben; dann wird auch der Asylmissbrauch aufhören, und dann wird auch das schweizerische Selbstbewusstsein wieder gepflegt werden! Sie, die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger, Sie liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger, Sie können das im Wahljahr 2003 entscheiden. Dass in unserer Gesellschaft ein Umdenkungsprozess stattfindet, ist auch Voraussetzung dafür, dass die Medien ihre Haltung ändern und nicht mehr einfach über die Köpfe hinwegschreiben. Zusammenfassung Zusammenfassend bin ich zuversichtlich für das Jahr 2003. Ich bin überzeugt, dass in diesem Jahr in der Wirtschaft die Grundlagen gelegt werden für kommende gute Jahre die Unfähigen an den Führungsspitzen der Unternehmen verschwinden werden wieder schweizerische Qualität und Seriosität Einzug halten werden in der Politik und bei den Wahlen die Partei gewinnt, die diese erwähnten mangelhaften Punkte ändern kann, und die die Lösungsvorschläge auf dem Tisch hat die Medien unter dem Druck ihrer Leserschaft mit einem Umdenkungsprozess beginnen müssen. Ich wünsche Ihnen, liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger, ein gutes Jahr 2003! Ich bin zuversichtlich, dass die Missstände, die wir gehabt haben, verschwinden, wenn Sie mithelfen! - Ich denke, die Voraussetzungen dafür sind gegeben. Ein gutes neues Jahr! - Ade metenand. Christoph Blocher, Nationalrat, SVP