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01.01.2003
1er janvier 2003
Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Nouvel An 2003! - Une nouvelle année commence. 2002 appartient au passé!
A propos de la situation économique
Sur le plan de l'économie, 2002 était une année difficile. Pas seulement en Europe, mais aussi en Amérique et au Japon. Partout, la conjoncture était mauvaise. Bien entendu, la Suisse n'a pas été épargnée.
Chez nous, l'année dernière a été plutôt mouvementée. - Nous venions pourtant de traverser une période économiquement favorable, mais dans de nombreuses entreprises, on a malheureusement utilisé au cours de cette phase positive des pratiques insensées. A l'étage de la direction, certains avaient l'impression qu'ils pouvaient se servir à loisir dans la caisse de l'entreprise qu'on leur confiait! Des manquements devenaient criants. Et nous avons assisté à des licenciements.
Si aujourd'hui, la situation est mauvaise sur le plan des entrées de commandes, c'est la conséquence de la marche des activités commerciales dans les bonnes années. Depuis deux ans déjà, nous traversons une période de récession. L'année prochaine ne sera toujours pas meilleure!
Mais il y a néanmoins certaines consolations: des entreprises qui, depuis des années, travaillent bien et sérieusement ne se plaignent pas même en cette période de vaches maigres. Elles ne sont pas en difficulté et ne doivent pas lutter pour survivre comme d'autres. Ce sont des entreprises qui travaillent selon les principes suisses traditionnels. Ce sont des entreprises qui mettent en évidence leurs qualités, et non pas leur taille.
En finalité, c'est la qualité des produits et des prestations qui est le facteur déterminant du succès. Dès que l'économie reprendra davantage conscience de cette réalité, la prochaine haute conjoncture pourra débuter. J'en suis persuadé. - Je suis persuadé qu'après 2004, nous remonterons la pente. Mais d'abord, l'économie devra corriger les erreurs du passé.
A propos de la situation politique
En politique, la situation n'est pas rose non plus. Là aussi, nous avons été confrontés à la même folie des grandeurs que celle qui a régné dans l'économie. L'Etat a dépensé de l'argent bien au-delà de ses moyens. C'est vrai tant au niveau fédéral que cantonal. D'année en année, les dépenses ne cessaient d'augmenter. On s'imaginait à tort que les choses iraient de mieux en mieux et qu'on aurait toujours plus d'argent à disposition!
Aujourd'hui, on nous présente la facture. Les électeurs, les contribuables, tous nos concitoyens et concitoyennes doivent faire face à des taxes, des redevances et des impôts toujours plus lourds. Il leur reste donc toujours moins pour vivre.
On se contentait de se moquer de celui qui voulait introduire des corrections, qui demandait à l'Etat de faire des économies. - Aujourd'hui, ces erreurs deviennent visibles et perceptibles.
Les grandes puissances étrangères servaient de modèle, parce qu'on pensait que la Suisse était trop petite et qu'il fallait absolument entrer dans les immenses structures internationales comme l'Union européenne.
Aujourd'hui, nous commençons à dégriser. Les gens constatent qu'il n'est pas possible de continuer comme cela. C'est la raison pour laquelle il faut aussi introduire des corrections au niveau politique. Et c'est possible: pendant des années, l'Union Démocratique du Centre a proposé des solutions.
- Que faut-il faire pour que les gens puissent de nouveau payer leur caisse maladie?
- Que faut-il faire pour que les enfants apprennent de nouveau à lire et à écrire correctement dans les écoles?
- Que faut-il faire pour que nous puissions de nouveau payer nos impôts et qu'il nous reste assez pour vivre?
- Que faut-il faire pour préserver notre liberté et notre autonomie?
- Que faut-il faire pour que cessent les abus dans le domaine de l'asile?
- On n'a tenu aucun compte de toutes ces interrogations. Fort heureusement, nous
commençons à comprendre! Bien des gens commencent à penser différemment. Les valeurs suisses sont de nouveau demandées:
- liberté
- indépendance
- responsabilité personnelle
- modestie
- la qualité, qui redevient la recette du succès!
Au niveau fédéral pourtant, ce processus de changement de mentalité n'est pas encore perceptible. Les médias et les autres partis "volent dans les ailes" de l'Union Démocratique du Centre qui a l'ambition de faire avancer les choses. Mais nous avons quand même toutes les raisons d'être confiants, parce qu'en bas, du côté des citoyennes et des citoyens, le mouvement a commencé.
Cette année, il y aura des élections. Cette année, il sera important que l'Union Démocratique du Centre gagne les élections. C'est la seule manière d'assister à un changement. C'est la seule manière de remettre de l'ordre. Et alors, nous serons enfin de nouveau en mesure de payer les primes des caisses maladie. Enfin, nous paierons de nouveau moins d'impôts. Enfin, nous retrouverons davantage de sécurité, les abus dans le domaine de l'asile prendront fin et, enfin, nous reprendrons conscience de notre identité nationale!
Ce sera à vous, les électrices et les électeurs, à vous, chères concitoyennes et chers concitoyens, de décider au cours de l'année électorale 2003.
Lorsque ce processus de changement de mentalité se sera instauré dans notre société, les médias modifieront aussi leur attitude et n'écriront plus n'importe quoi.
Conclusion
En conclusion, je suis confiant pour l'année 2003. Je suis persuadé que
- l'économie réussira au cours de cette année à poser les bases d'une prospérité future
- les incompétents disparaîtront à la tête des entreprises
- le sérieux et la qualité suisses redeviendront des valeurs sûres
- en politique et aux élections, le parti qui gagnera sera celui qui sera capable de corriger les disfonctionnements évoqués et qui a des propositions de solutions concrètes à produire
- les médias, sous la pression de leurs lecteurs, seront forcés d'initier un processus de changement de mentalité.
Je vous souhaite, chères concitoyennes et chers concitoyens, une bonne année 2003!
J'ai confiance et je pense que les abus auxquels nous avons assisté disparaîtront si vous apportez votre contribution! - Je pense que les conditions sont réunies pour y parvenir.
Tout de bon pour 2003! - Au revoir.
Christoph Blocher, conseiller national, UDC
01.01.2003
1 gennaio 2003
Care concittadine, cari concittadini
Capodanno 2003! - Inizia un nuovo anno. Ci lasciamo alle spalle quello vecchio!
In merito alla situazione economica
Sotto il profilo economico, il 2002 è stato un anno difficile. Non solo in Europa. Anche in America e in Giappone. È stato un anno negativo per tutti, e naturalmente anche per la Svizzera.
L'anno scorso siamo stati confrontati con diverse situazioni. - Dopo un periodo che era stato economicamente favorevole: in questa fase, purtroppo, in molte aziende si sono adottate pratiche inaudite. Tra gli organi dirigenti alcune persone avevano l'impressione di potersi servire a piacere delle casse delle società che erano state loro affidate! Si sono riscontrate lacune nella conduzione. Si sono verificati numerosi licenziamenti.
L'attuale situazione negativa degli ordini è la conseguenza delle attività aziendali degli ultimi anni. Ci lasciamo alle spalle due anni di recessione e anche l'anno prossimo non sarà migliore!
Eppure constatiamo una tendenza che ci fa ben sperare: le aziende che per anni hanno lavorato seriamente offrendo una buona qualità non si lamentano nemmeno in questi momenti difficili. Non fanno fatica e non devono lottare per sopravvivere come gli altri. Sono aziende solide che lavorano secondo i principi svizzeri. Sono ditte che mettono in risalto la loro qualità e non la loro grandezza.
Determinante per il successo è la qualità dei prodotti e delle prestazioni. Non appena l'economia tornerà a rendersene conto, allora sarà giunto il momento in cui si darà il via al prossimo rilancio della congiuntura. Ne sono fermamente convinto - Sono convinto che dopo il 2004 ci riprenderemo. L'economia dovrà però correggere dapprima gli errori del passato.
In merito alla situazione politica
In politica le cose sono tutt'altro che rosee. Anche lì si sono manifestate le stesse manie di grandezza osservate nell'economia. Lo Stato ha speso ben più di quanto si potesse permettere. Ciò vale sia a livello della Confederazione che in ambito cantonale. Le spese sono aumentate anno dopo anno. Ci si era fatta la falsa opinione che il moto rialzista non si sarebbe arrestato mai, che il denaro disponibile sarebbe aumentato costantemente!
Oggi ci viene presentata la fattura: le elettrici e gli elettori, tutti i nostri contribuenti, le nostre concittadine e i nostri concittadini devono pagare sempre più contributi, tasse e imposte. Per vivere rimane sempre meno.
Chi voleva che si procedesse a qualche correzione, invitando lo Stato a risparmiare, veniva deriso. - Oggi questi errori sono visibili e tangibili.
Si è cercato di copiare i grandi modelli esteri, poiché si era del parere che la Svizzera fosse troppo piccola e che occorresse aderire ai grandi organismi internazionali come l'Unione europea.
Oggi le persone aprono gli occhi. Si rendono conto che così non si può andare avanti. Per questa ragione si devono operare correzioni anche a livello politico. Ciò è possibile. Sono anni che l'Unione Democratica di Centro propone soluzioni.
- Cosa bisogna fare affinché le persone siano nuovamente in grado di permettersi la cassa malati?
- Cosa bisogna fare affinché nelle scuole i bambini imparino nuovamente a leggere e scrivere bene?
- Cosa bisogna fare per avere sufficiente denaro per vivere anche dopo avere pagato le tasse?
- Cosa bisogna fare per salvaguardare la nostra libertà e indipendenza?
- Cosa bisogna fare affinché si cessi di abusare del diritto d'asilo?
Tutti questi punti sono stati ignorati. Constato però con piacere che oggi siamo in grado di comprendere cosa sta accadendo! Numerose persone stanno correggendo il loro modo di pensare. I valori svizzeri tornano a essere richiesti:
- libertà
- indipendenza
- autoresponsabilità
- modestia
- una qualità elevata torna a essere la chiave del successo!
La Berna federale non ha invece ancora preso atto di questo processo. I media e gli altri partiti se la prendono con l'Unione Democratica di Centro che vuole cambiare questo stato di cose. Possiamo comunque essere fiduciosi, poiché alla base, tra le cittadine e i cittadini, qualcosa sta cambiando.
Quest'anno si terranno le elezioni. È importante che l'UDC vinca le elezioni. Solo in questo modo sarà possibile cambiare qualcosa. È solo in questo modo che si potranno rimettere a posto le cose: saremo finalmente in grado di permetterci i premi delle casse malati, potremo finalmente pagare meno imposte, potremo contare su una maggiore sicurezza, cesseranno gli abusi del diritto d'asilo e anche gli Svizzeri torneranno a essere orgogliosi di sé stessi!
Nell'anno elettorale 2003, voi, elettrici ed elettori, care concittadine e cari concittadini, avete la possibilità di operare il cambiamento.
Questo cambiamento del modo di pensare della società dovrebbe indurre anche i media a modificare il loro atteggiamento, cessando di ignorare la volontà popolare.
Riassunto
Riassumendo posso dire di essere fiducioso per il 2003. Sono convinto che
- quest'anno l'economia porrà le basi per degli anni successivi migliori
- alla testa delle società gli incapaci scompariranno
- torneranno a essere in voga la qualità e la serietà svizzera
- in politica e alle elezioni vincerà il partito che è in grado di cambiare i punti lacunosi summenzionati e che ha pronte le soluzioni
- i media, sotto la pressione dei lettori, debbano iniziare a operare un ripensamento.
Care concittadine, cari concittadini, vi auguro un buon 2003!
Sono fiducioso che con il vostro contributo risolveremo i problemi che si sono venuti a creare negli ultimi tempi! Penso che esistano le premesse al riguardo.
Buon anno! - Arrivederci.
Christoph Blocher, consigliere nazionale, UDC
01.01.2003
Liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger
Neujahrstag 2003! - Ein neues Jahr beginnt. Das alte ist vorbei!
Zur wirtschaftlichen Situation
2002 war wirtschaftlich ein hartes Jahr. Nicht nur in Europa. Auch in Amerika und in Japan. Es lief überall schlecht. Das betrifft natürlich auch die Schweiz.
Bei uns hat man im vergangenen Jahr verschiedene Dinge erlebt. - Nach einer Zeit, in der es wirtschaftlich gut gelaufen ist: In sehr vielen Betrieben wurden in dieser guten Phase leider himmelschreiende Praktiken angewandt. An den Führungsspitzen hatten gewisse Leute das Gefühl, sie könnten sich nach Lust und Laune aus der Kasse des ihnen anvertrauten Unternehmens bedienen! Führungsmängel traten zu Tage. Es kam zu Entlassungen.
Dass die Auftragslage heute schlecht ist, ist die Folge der Geschäftstätigkeiten in den guten Jahren. Jetzt leben wir bereits seit zwei Jahren in der Rezession. Das nächste Jahr wird noch nicht besser sein!
Aber es gibt auch Tröstliches festzustellen: Betriebe, die seit Jahren seriös und gut arbeiten, klagen auch in dieser schwierigen Zeit nicht. Sie haben keine Mühe und müssen nicht ums Überleben kämpfen, wie die anderen. Das sind solide Unternehmen, die nach schweizerischen Prinzipien arbeiten. Es sind Firmen, die ihre Qualität und nicht ihre Grösse in den Vordergrund stellen.
Die Qualität von Produkten und Leistungen ist ausschlaggebend für den Erfolg. Sobald diese Einsicht in der Wirtschaft wieder vermehrt an Bedeutung gewinnt, wird die nächste Hochkonjunktur ihren Anfang nehmen. Davon bin ich überzeugt. - Ich bin überzeugt, dass es nach 2004 wieder bergauf gehen wird. Zuerst müssen in der Wirtschaft jedoch die Fehler der Vergangenheit korrigiert werden.
Zur politischen Situation
In der Politik sieht es nicht schön aus. Auch dort ist der gleiche Grössenwahn am Werk gewesen, wie in der Wirtschaft. Der Staat hat weit über seine Verhältnisse hinaus Geld ausgegeben. Dies gilt sowohl auf Bundes-, als auch auf kantonaler Ebene. Die Ausgaben stiegen Jahr für Jahr. Man war der irrigen Meinung, es gehe immer weiter bergauf, und es stehe immer mehr Geld zur Verfügung!
Heute kommt die Rechnung: Die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger, alle unsere Steuerzahler, alle Mitbürgerinnen und Mitbürger haben heute immer höhere Gebühren, Abgaben und Steuern zu zahlen. So bleibt immer weniger zum Leben.
Wer Korrekturen machen wollte, und den Staat zum Sparen aufforderte, wurde ausgelacht. - Heute werden diese Fehler sicht- und spürbar.
Man hat den ausländischen Grossmodellen nachgeeifert, weil man meinte, die Schweiz sei zu klein, und man müsse sich den grossen internationalen Organisationen wie der Europäischen Union anschliessen.
Heute werden die Leute nüchterner. Sie sehen, so geht es nicht mehr weiter. Darum müssen auch auf politischer Ebene Korrekturen gemacht werden. Das ist möglich: Die Schweizerische Volkspartei hat während Jahren Lösungsvorschläge gemacht.
Was muss gemacht werden, damit die Leute die Krankenkassen wieder zahlen können?
Was muss gemacht werden, damit die Kinder in den Schulen wieder richtig lesen und schreiben lernen?
Was muss gemacht werden, damit wir wieder die Steuern bezahlen können und trotzdem noch genug Geld zum Leben haben?
Was muss gemacht werden, dass unsere Freiheit und Unabhängigkeit erhalten bleibt?
Was muss gemacht werden, dass der Asylrechtsmissbrauch aufhört?
All diese Punkte wurden in den Wind geschlagen. Erfreulich ist, dass wir heute begreifen! Bei sehr vielen Leute beginnt ein Umdenken. Die schweizerischen Werte sind wieder gefragt:
Freiheit
Unabhängigkeit
Selbstverantwortung
Bescheidenheit
hohe Qualität wird wieder zum Erfolgsrezept
Aber in Bundesbern hat man von diesem Umdenkungsprozess noch nichts bemerkt. Die Medien und die anderen Parteien "hacken" auf die Schweizerische Volkspartei ein, die dies ändern will. Aber wir können dennoch zuversichtlich sein, weil unten, bei den Bürgerinnen und Bürgern, Bewegung in Gang kommt.
In diesem Jahr finden die Wahlen statt. In diesem Jahr ist es wichtig, dass die Schweizerische Volkspartei die Wahlen gewinnt. Nur so wird eine Änderung stattfinden können. Nur so werden die Dinge wieder in Ordnung gebracht: Dann werden wir endlich wieder unsere Krankenkassenprämie bezahlen können; dann werden wir auch wieder weniger Steuern bezahlen müssen; dann werden wir wieder mehr Sicherheit haben; dann wird auch der Asylmissbrauch aufhören, und dann wird auch das schweizerische Selbstbewusstsein wieder gepflegt werden!
Sie, die Stimmbürgerinnen und Stimmbürger, Sie liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger, Sie können das im Wahljahr 2003 entscheiden.
Dass in unserer Gesellschaft ein Umdenkungsprozess stattfindet, ist auch Voraussetzung dafür, dass die Medien ihre Haltung ändern und nicht mehr einfach über die Köpfe hinwegschreiben.
Zusammenfassung
Zusammenfassend bin ich zuversichtlich für das Jahr 2003. Ich bin überzeugt, dass
in diesem Jahr in der Wirtschaft die Grundlagen gelegt werden für kommende gute Jahre
die Unfähigen an den Führungsspitzen der Unternehmen verschwinden werden
wieder schweizerische Qualität und Seriosität Einzug halten werden
in der Politik und bei den Wahlen die Partei gewinnt, die diese erwähnten mangelhaften Punkte ändern kann, und die die Lösungsvorschläge auf dem Tisch hat
die Medien unter dem Druck ihrer Leserschaft mit einem Umdenkungsprozess beginnen müssen.
Ich wünsche Ihnen, liebe Mitbürgerinnen und Mitbürger, ein gutes Jahr 2003!
Ich bin zuversichtlich, dass die Missstände, die wir gehabt haben, verschwinden, wenn Sie mithelfen! - Ich denke, die Voraussetzungen dafür sind gegeben.
Ein gutes neues Jahr! - Ade metenand.
Christoph Blocher, Nationalrat, SVP
01.01.2003
1 January 2003
Fellow Citizens of Switzerland,
New Year's day 2003! - A new year has begun, the old year is over!
The economic situation
2002 was a rough year, not only in Europe, but also in America and Japan. The global economy remained in low gear, obviously with repercussions for Switzerland, too.
Here in Switzerland, the past year was marked by various events. - Following a period of good economic development, outrageous practices were exposed in numerous companies, a number of top managers felt entitled to help themselves from the coffers of the companies they were entrusted with! Management deficiencies became apparent, jobs were lost.
The fact that the orders situation is so bad today can be attributed to the business practices applied in the good years. We have already experienced two years of recession, and no improvement is in sight for the coming year!
Fortunately, every cloud has a silver lining. Complaints from companies that based their activities on a solid foundation are few and far between even in these difficult times. They are not hard-pressed to secure their survival. These are rock-solid businesses that embrace Swiss principles, companies that march to the tune of quality and not size.
Product and service quality is decisive for success. And as soon as this realisation recaptures the hearts and minds of the captains of industry, the next economic upswing will be just around the corner. I am convinced that this is a vital prerequisite. - And I am convinced that things will move forward again in 2004. However, the economic blunders of the past will first have to be remedied.
The political situation
The political picture is not a pretty one. Megalomania has raised its ugly head in this field too. The state spent far more than the country can afford, both on a federal and on a cantonal level. Expenditure is growing by the year. It was assumed - wrongly - that the economy would continue to shine ever more brightly, and that revenues would continue to grow correspondingly!
And now the time has come to foot the bill: the people of Switzerland are being asked to pay ever-rising fees, charges and taxes. And are left with an ever-decreasing amount of money to actually live on.
The people who wanted to apply the brakes, who told the government it was time to start saving for rainy days, were ridiculed. - Now these mistakes have come home to roost.
Grand foreign structures and designs were embraced as ideals to be emulated. Switzerland, it was said, is too small, and should therefore join major international organisations such as the European Union.
Now, of course, more rational views are gaining the upper hand. People see that things cannot go on as before. Corrections are required on the political level, too. And this is by no means impossible: over the past years, the Swiss People's Party presented a number of possible solutions to urgent problems:
- What must be done so the people can pay their health insurance premiums again?
- What must be done so the children learn to read and write properly again?
- What must be done so we can pay our taxes and still be left with enough money to live on?
- What must be done to ensure our freedom and independence?
- What must be done to stop our asylum system from being abused?
All the proposals were ignored. However, many people have now come to the conclusion that reassessment is urgently required. Swiss values are regaining the upper hand:
- Freedom
- Independence
- Self-responsibility
- Modesty
- High quality as a recipe for success!
Yet the federal government in Berne remains oblivious to this reorientation process. The media and the other political parties continue to heap scorn on the People's Party and its attempts to bring about change. But optimism is nevertheless warranted, because this shift has begun at the grass-roots level.
This year, the voters of Switzerland will elect a new parliament. This year, it is important that the Swiss People's Party wins the elections. This is the only way change can be initiated, the only way to get our country back into running order again: so we can once again pay our health insurance premiums, so we can reduce the tax burden, so we can enjoy better safety and security, so we can stop asylum abuse - and so we can rebuild our national confidence!
It is up to you, the Swiss voters, to decide Switzerland's future course in the election year 2003.
The fact that a reorientation process is taking place in our society should also be reflected in the Swiss media; they must sit up and take notice of what the people of Switzerland really want.
Summary
All in all, I enter the new year with optimism. I am convinced that
- this year the economic foundation for good years to come will be laid;
- incompetent executives will be banished from the top echelons of corporate management;
- Swiss quality and sound business practices will make a comeback;
- in politics in general as in the elections in particular, the party that has the remedies for aforementioned problems will win;
- the media will have to bow to the pressure of its readers and start to rethink their positions.
I wish you, my fellow citizens of Switzerland, a good 2003!
I am confident that the ills we have been experiencing will respond to the right corrective measures - with your help! The prerequisites for betterment are at hand.
A Happy New Year and Best Wishes to all of you!
Christoph Blocher, MP (National Council), Swiss People's Party
31.12.2002
Der Unternehmer Christoph Blocher über Abzocker, seinen Lohn und die
Vorteile militärischer Führung.
Interview mit "FACTS" vom 31. Dezember 2002
Lukas Hässig und Nadja Pastega
FACTS: Herr Blocher, vor welchem Wirtschaftsführer haben Sie noch
Respekt?
Christoph Blocher: Vor allen, die ihre Firma ordentlich führen. Es gibt
mehr gute Firmen als schlechte. Auch unsere Firma ist in Ordnung. Ich
kenne aber auch andere. Es sind nicht zufälligerweise gerade jene
grossen Flaggschiffe, die früher hochgejubelt wurden und bei denen man
heute nicht viel Respekt haben kann.
FACTS: Was haben CS, Rentenanstalt und ABB falsch gemacht?
Blocher: Erstens haben sie sich einseitig auf Wachstum und Grösse
ausgerichtet: Grössenwahn als Triebfeder. Zweitens haben die CEOs
unbrauchbare Management-Methoden angewendet, die nur in der
Hochkonjunktur funktionieren: Mit dauernder Umorganisation, mit
Gutachten und Beratern, mit Akquisitionen und Fusionen kann man keine
Firma führen. Und drittens haben zu viele Manager vor allem von den
Unternehmen gelebt statt für die Unternehmen. Sie haben vergessen, was
ein Unternehmer ist. Ein Unternehmer ist einer, der in erster Linie für
die Firma schaut und nicht von ihr zehrt. Das alles ist jetzt ans
Tageslicht gekommen. Insofern war 2002 ein hoffnungsvolles Jahr, weil
das endlich aufgeflogen ist.
FACTS: Wie konnte es so weit kommen? Sie haben das Wort «Grössenwahn»
gebraucht, das im Widerspruch steht zur Tradition dieses Landes.
Blocher: Die traditionellen Schweizer Werte sind in den letzten zehn
Jahren über den Haufen geworfen worden. Grössenwahn gabs aber nicht nur
in der Wirtschaft, sondern auch in der Politik. In den nächsten Jahren
wird man sehen, was in der Politik alles falsch gemacht wurde. Sie sehen
es an den riesigen Defiziten, an den Staatsschulden, an der Preisgabe
von Werten, die die Schweiz stark gemacht hatten. Die gleichen Manager,
die jetzt verdammt und rausgeworfen werden, standen vor fünf Jahren
zuoberst auf dem Podest. Der Fehler war nicht, dass man sie rausgeworfen
hat, sondern dass man sie hochgejubelt hat. Sonst wäre es gar nicht so
weit gekommen.
FACTS: Wo muss noch bereinigt werden?
Blocher: Wir haben erst die Spitzen des Eisbergs gesehen. Vielleicht die
spektakulärsten Fälle. Man muss nur nachschauen, wer wie viele
Unternehmen dazugekauft hat. Dort ist der wunde Punkt. Mikron zum
Beispiel war eine gute Maschinenfabrik mit hochqualifizierten Produkten.
Dann kaufte sie etwas Fremdes aus dem Telekombereich, was damals ein
Boom war. Davon hat sie nichts verstanden und ist zusammengekracht. So
geht es vielen. Darum hing während 20 Jahren hinter meinem Pult ein
berühmtes Bild von Albert Anker: «Schuhmacher Eisele». Darunter hab ich
hingeschrieben: «Schuster, bleib bei Deinem Leisten!» Immer, wenn ein
Direktor zu mir kam, musste er dieses Bild anschauen. Die Schweiz war
nie erfolgreich dank Grösse. Wichtig war Qualität, Gewinn, Reserven.
FACTS: Können Verwaltungsräte, die ein Unternehmen in diese Situation
geführt haben, überhaupt korrigieren, oder braucht es neue Leute?
Blocher: Es braucht neue Leute. Es ist auch eine Mentalitätsfrage, ob
man Grösse oder Qualität in den Vordergrund stellt. In den
Führungsetagen achtet man zu sehr auf Leute mit Klang und Namen. Das ist
unnötig. Deshalb tauchen auch immer wieder die gleichen Namen auf. Es
braucht Leute, die ein solides Führungshandwerk beherrschen. Auch all
die grossen Managementtheorien sind überflüssig.
FACTS: Worin besteht ein solides Führungshandwerk?
Blocher: Es ist relativ einfach: Es fängt beim Auftrag an. Dieser -
nicht der Mensch - steht im Mittelpunkt. Man hat die eigenen Stärken
herauszufinden, darauf aufzubauen, das zu tun, was realisierbar ist.
Dann kommt die Mühsal des raschen Vollzugs. Eine Strategie ist auf dem
Papier immer toll. Sie ist nie falsch. Die Frage ist nur, ob man sie
durchsetzen kann. Und hier fehlt mancherorts das Einmaleins der
Unteroffiziersschule. Dort lernt man mit 21 Jahren, wie man sechs
Soldaten führt. Man lernt die drei K: Kommandieren, kontrollieren,
korrigieren. Wer etwas anordnet, muss es kontrollieren und korrigieren.
Mühselige Kleinarbeit.
FACTS: Man hört den Oberst Blocher heraus: Führen heisst befehlen.
Blocher: Befehlen - Auftrag erteilen - ist ein Teil. Das Durchsetzen -
den Erfolg erzielen - braucht mehr. In den guten Jahren ist das weniger
zur Geltung gekommen. Oft hatte einer auch Erfolg, ohne etwas
beizutragen. Man hat den Chef eigentlich gar nicht gebraucht, so gut
ging es. Die Bankdirektoren konnten doch nichts dafür, dass sie solche
Gewinne erzielten, nur weil die Börse 25 Prozent stieg. Doch sie sagten:
«Wir haben so hohen Gewinn, also sind wir gute Manager.» Dabei kann man
dies nur in schwierigen Zeiten beurteilen.
FACTS: Brauchts mehr Kontrolle?
Blocher: Nur nicht zu viel vorschreiben. Einfache Lösungen. Das Problem
sind die grossen Publikumsgesellschaften. Das liegt daran, dass es hier
keine fassbaren Eigentümer gibt. Das Eigentum ist pulverisiert. Wenn sie
hunderttausend Eigentümer haben, dann gibts in Wirklichkeit keinen
Eigentümer mehr. Wie beim kommunistischen System, dort sind ja auch alle
Eigentümer, aber es gibt keinen, der das Eigentum schützen kann. Darum
entsteht eine Nomenklatura. So sind unsere grossen Verwaltungsräte zur
Nomenklatura verkommen. Sie können machen, was sie wollen, weil kein
Eigentümer zum Rechten schauen kann. Deshalb ist es für den Schutz des
Eigentums absolut notwendig, dass die oberste Führung wenigstens die
eigenen Saläre und Bezüge veröffentlicht, jährlich, mit Namen. Dies zum
Schutz des Privateigentums. Das Zweite: Man muss das Depotstimmrecht der
Banken abschaffen. Man kann einen Verwaltungsrat heute nicht
auswechseln, denn die Banken müssen mit dem Depotstimmrecht für den
Verwaltungsrat stimmen. Das ist, wie wenn man sagen würden, wer nicht an
die Urne geht, der stimmt für den Bundesrat.
FACTS: Die Depotstimmen haben oft die Mehrheit?
Blocher: Sie sind oft massgebend, wo gros-se Aktionäre fehlen. Das muss
verschwinden. Es muss so geregelt sein, dass eine ausdrückliche,
schriftliche Vollmacht vorliegen muss für einen bestimmten Entscheid.
FACTS: Brauchts eine Obergrenze bei den Löhnen?
Blocher: Nein. Bei sehr guten Leistungen und Erfolg ist die Frage, ob
zehn oder eine Million, nicht massgebend. Doch nur wenn die
Entschädigung extrem erfolgsabhängig ist, sind zehn Millionen
gerechtfertigt.
FACTS: Wie viel verdienen Sie?
Blocher: 370'000 Franken, im letzten Jahr.
FACTS: Alles inklusive?
Blocher: Ja, weil ich keinen Bonus beziehen konnte. Wir hatten das Ziel
nicht erreicht, also gabs keinen Bonus. Als es sehr gut ging, habe ich
1,5 Millionen verdient. Ein System, das auch für meine Direktoren gilt.
Sie haben kleine Löhne, im Durchschnitt 200'000 Franken. Aber wenn sie
sehr gut arbeiten, können sie in Extremfällen bis auf eine Million
kommen. Das begreifen die Leute auch. Aber die Leute begreifen nicht,
wenn ich letztes Jahr gesagt hätte, ich nehme zehn Millionen als Bonus
heraus, obwohl das Ziel nicht erreicht ist.
FACTS: Wir stecken in einer Wirtschaftskrise. Wird es wieder besser?
Blocher: Davon bin ich überzeugt. Ich glaube, wer ein bisschen
Lebenserfahrung hat und die Wirklichkeit sieht, der weiss, dass es in
der Wirtschaft immer Hochkonjunkturen und Rezessionen geben wird, das
ist vom System her notwendig. Der Mensch macht in guten Zeiten immer
Fehler, im privaten Bereich übrigens auch. Ich habe ganz vernünftige
Leute gesehen, die in der New-Economy zu Geld gekommen sind. Was die mit
diesem Geld gemacht haben, war dann fertiger Blödsinn. So ist es auch in
den Firmen. Mir geht es genauso. Wenn ich heute durch das Unternehmen
gehe, sehe ich so viele Dinge, die ich in den guten Jahren bewilligt
habe und wo ich sagen muss: Das wäre jetzt also auch nicht unbedingt
nötig gewesen. Zum Beispiel ein zu schönes Bürogebäude.
FACTS: Sieben magere und sieben fette Jahre?
Blocher: Ja, der biblische Zyklus gilt (lacht).
FACTS: Jetzt haben wir wie viele magere Jahre? Zwei?
Blocher: Im Grunde hats 1999 angefangen. Am Anfang sehen Sie es eben
noch nicht. Ich fange jetzt wieder an zu investieren für die
Hochkonjunktur. 2003 wirds noch nicht aufwärts gehen. Aber so 2004, 2005
bin ich der Meinung, dass es eine Besserung geben wird.
FACTS: Wann investieren Sie wieder in die Börse?
Blocher: Wir sind keine Finanz-Firma.
FACTS: Sie haben zeitweise viel Geld mit Aktien-Anlagen verdient
Blocher: Auch ein Industrieunternehmen muss seine Mittel entsprechend
bewirtschaften. Auch mit Aktien müssen Sie in der Rezession beginnen.
FACTS: Das heisst, jetzt, wo viele Aktien im Keller sind, ist ein guter
Moment zum Einsteigen?
Blocher: Ja, nur eine Firma, die unten ist, kann rasch höher werden. Ich
kann Ihnen jetzt natürlich keine Anlagerichtlinien geben.
FACTS: Das wäre aber spannend.
Blocher: Ich bringe ein Beispiel, keine Empfehlung: ABB ist jetzt am
Boden. Die geht wahrscheinlich zu Grunde, wenn die Asbest-Sache nicht
gelöst werden kann. Wer hier investiert, verliert das investierte Geld
in diesem Falle. Anderseits halte ich vom Chef, Jürgen Dormann, sehr
viel. Ich habe ihn verfolgt bei der Sanierung von Hoechst. Wenn einer
aus dieser Firma etwas machen kann, dann er. Gelingt es ihm, dann wird
ABB hoch bewertet.
FACTS: Sie haben schon ABB-Aktien gekauft?
Blocher: Ich mache keine Angaben über unser Wirtschaftsportefeuille.
Aber wer hier investiert, der investiert wie in der Forschung: Der
Erfolg ist 50 Prozent.
FACTS: Sie haben vermutlich nicht jetzt bei 4,5 Franken pro Aktien
gekauft, sondern als die Titel bei 2 Franken waren.
Blocher: Sie dürfen nicht stets auf den allerbesten Punkt schauen. Es
sind Risikoanlagen. Ich frage die Leute, die sich bei mir Rat holen:
Können Sie Ihre 20 000 Franken verlieren? Nein? Dann können Sies nicht
machen. Sie müssen das Risiko in Kauf nehmen können.
FACTS: Was empfehlen Sie heute einem jungen Menschen in der Schweiz, der
sich entwickeln möchte?
Blocher: Eine Berufslehre. Nicht studieren gehen. Davon bin ich
überzeugt. Nicht, weil ich selbst diesen Werdegang gemacht habe ...
FACTS: Sie haben doch auch das Gymnasium besucht und studiert.
Blocher: Ja, nach der Berufslehre. Nachher sind alle Wege offen. Leider
habe ich mich bei allen meinen vier Kindern nicht durchgesetzt. Auf
meinen Vorschlag, die Kinder in die Lehre zu schicken, sagten die
Lehrer: «Das wäre Unrecht an Ihren Kindern.» Aber gut, jetzt müssen sie
die Lehre halt bei mir machen. Nach dem Studium ist man niemand, man
fängt bei Null an. Wenn Sie lesen und schreiben können und Sie machen
eine Lehre, haben Sie so einen wertvollen Fundus. Alles andere können
Sie später noch lernen.
FACTS: Kann man eine Karriere planen?
Blocher: Wenn mich einer fragt, wie man eine Karriere macht, sage ich:
Das können Sie gar nicht. Es ist ausgeschlossen, dass Sie das können.
Wenn Sie das wollen, dann gibts keine. Aber machen Sie eine gute, solide
Berufslehre und machen Sie überall, wo Sie sind, die Sache tipptopp, und
zwar unabhängig. Und unabhängig ist man dann, wenn man immer auf den Job
verzichten kann. Dann wird man stark. Sobald man abhängig wird und
denkt, ich darf dieses nicht sagen, ich darf jenes nicht machen, sonst
fliege ich raus, haben Sie nie Erfolg. Weil Sie das Richtige nicht
machen können. Bei Theodor Storm heisst es: «Der eine fragt, was kommt
darnach, der andere, was ist recht, und also unterscheidet sich der
Freie von dem Knecht.» Der Knecht fragt immer, was kommt nachher. Der
Freie sagt, ich mache es richtig, mir ist egal, was passiert. Das muss
man den jungen Leuten mit auf den Weg geben.