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Personnel
18.09.2008
06.09.2008
J’ai estimé nécessaire de le faire
Interview dans «Le Temps» du 6 septembre 2008 Interview: Fabian Muhieddine Etes-vous aigri? Mais pas du tout! Ça, c’est vous qui le dites! Alors pourquoi cherchez-vous à vous venger de ce qui s’est passé il y a une année? Mais je ne cherche pas à me venger! Aujourd’hui, c’était le dernier jour pour déposer plainte, et comme on ne connaît toujours pas tous les détails de cette affaire, j’ai estimé nécessaire de le faire. Et puis je vous signale que je soulève une question importante: qu’est-ce qu’un citoyen peut faire contre l’arbitraire de l’Etat? Sincèrement, quand on voit la situation de crise au Conseil fédéral avec les affaires qui entourent Samuel Schmid et Micheline Calmy-Rey, on se dit que vous devriez vous occuper de dossiers plus importants qu’une vengeance personnelle. D’abord, je le répète, ce n’est pas une vengeance et puis je m’occupe de pleins d’autres dossiers. Quand j’étais au Conseil fédéral, j’estime y avoir apporté des améliorations. Pour l’instant, l’UDC n’y est plus. Nous devons attendre. Mais je suis sûr que le PDC et les Radicaux vont se rendre compte assez vite que l’UDC est nécessaire au gouvernement. A la rentrée, Pascal Couchepin a excusé Samuel Schmid à propos de l’affaire Nef en vous accusant de trop nombreuses indiscrétions dans la presse après les séances à huis clos du Conseil fédéral. Qu’en dites-vous? C’est toujours la faute de Christoph Blocher! Aujourd’hui, c’est encore moi qu’on accuse, si Samuel Schmid ne veut pas partir… Je trouve ça intéressant comme réflexe. Mais, je ne comprends pas pourquoi ils ont peur de moi. Samuel Schmid et Micheline Calmy-Rey devraient-ils démissionner? Samuel Schmid est le candidat de trois partis, les Radicaux, le PDC et les socialistes. Et aucun de ces trois partis n’a envie de voir l’UDC revenir au gouvernement. A partir de là, la question de l’intérêt du pays ne se pose plus. Et chacun peut faire ce qu’il veut. Et si vous étiez à la place de Samuel Schmid et que vous aviez commis les mêmes erreurs, auriez-vous démissionné? Evidemment. Sur les ondes de la RSR, Pierre-Yves Maillard, le conseiller d’Etat socialiste vaudois, a déclaré que l’élection du Conseil fédéral par le peuple était la seule manière de sortir le Conseil fédéral de la crise. On sait que vous êtes favorable à cette idée: voilà peut-être un combat que vous pourriez mener à la place de ressasser le passé… J’essaie de mener ce combat, mais c’est une question très compliquée surtout à cause des minorités. L’élection par le peuple permettrait effectivement aux conseillers fédéraux d’être plus indépendants vis-à-vis du parlement, et surtout de devoir assumer leur responsabilité. Dites donc, Pierre-Yves Maillard a vraiment dit ça? Mais c’est une idée de l’UDC! C’est toujours intéressant quand d’autres partis commencent à vous copier. Regardez aussi Christophe Darbellay qui attaque Micheline Calmy-Rey… Le pauvre n’est même pas suivi par ses troupes. C’est juste un président «pour la galerie».
05.09.2008
Protezione dei cittadini di fronte all’arbitrio dello Stato
Conferenza stampa, venerdì 5 settembre 2008, ore 10.15 Centro stampa del Palazzo federale, Bundesgasse 8 - 12, 3003 Berna
05.09.2008
Mitteilung vom 5.9.2008
Medienkonferenz von Freitag, 5. September 2008, 10.15 Uhr Medienzentrum Bundeshaus, Bundesgasse 8-12, 3003 Bern
05.09.2008