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20.03.2003

Uno-Vorlage Volk nochmals vorlegen

Interview mit "Schaffhauser Nachrichten" vom 20. März 2003 SVP-Nationalrat Christoph Blocher ist mit der Neutralitätspolitik des Bundesrates im Irak-Konflikt nicht einverstanden. Interview: Beni Gafner Herr Blocher, wie empfinden Sie die Neutralitätspolitik des Bundesrates im Zusammenhang mit dem Irak-Konflikt? Christoph Blocher: Als aussen Stehender völlig chaotisch und widersprüchlich. Im Ausland werde ich bereits gefragt, ob die Schweiz eigentlich noch neutral sei. Von der dauerhaften Neutralität, die uns die Verfassung vorschreibt, ist nichts mehr zu spüren. In dieser Auseinandersetzung um den Irak ergreift der Bundesrat einzeln und gesamthaft dauernd Partei. Es ist unglaublich, wie schnell der Bundesrat seit dem Uno-Beitritt die Grundsätze der Neutralität verlässt. Es kommt jetzt aus, dass der Bundesrat gar nicht neutral sein will. Woran denken Sie konkret? Blocher: Zuerst nahm der Bundesrat gegen die USA Stellung, dann gingen Stellungnahmen raus, die besagten, die Schweiz stehe hinter der Mehrheit des Sicherheitsrates. Stellen Sie sich vor, die Mehrheit im Sicherheitsrat hätte beschlossen, dieser Krieg gegen den Irak sei zu führen. Dann wären wir auf der Seite Amerikas und Englands gewesen, aber gegen Frankreich und Russland. Hätte es aber eine Mehrheit für Russland und Frankreich gegeben, hätten wir gegen den Krieg sein müssen und damit gegen die Krieg führenden Staaten USA und England. Man merkt: Es ist ausgeschlossen, in der politischen Uno zu sein und die Neutralität aufrechterhalten zu wollen. Der Bundesrat hat aber gesagt, man könne in der politischen Uno sein und neutral bleiben. Er ging sogar noch weiter, indem er versprach, die schweizerische Neutralität werde bei einer Uno-Mitgliedschaft sogar noch gestärkt. Jetzt erleben wir das Gegenteil. Aber welche Rolle spielt die Uno- Mitgliedschaft der Schweiz in dieser neutralitätspolitischen Frage? Man könnte auch ausserhalb der Uno eine schlechte Neutralitätspolitik betreiben. Blocher: Der Bundesrat meint nun, die Schweiz müsse als Uno-Mitglied überall mitmischen und mitreden. Das hätte sie ausserhalb der Uno nicht gemacht, weil sie sich alleine auf die Neutralität hätte besinnen müssen. Ein schlechtes Beispiel des Bundesrates ist für mich auch das Einreiseverbot, das er gegen Saddam Hussein erlassen hat. Der Bundesrat hat ebenfalls gesagt, in einem Krieg sei bei den Überflugsrechten der USA von Fall zu Fall zu entscheiden. Unsere Neutralität sagt doch aber ganz klar, egal, ob der Uno-Sicherheitsrat zustimmt oder nicht, die Überflugsrechte kommen nicht in Frage. Welches ist Ihre Folgerung? Blocher: Der Fall ist eindeutig: Der Bundesrat hat im Uno-Abstimmungskampf das Volk falsch orientiert - um es einmal vornehm auszudrücken. Das Schweizervolk hat dem Uno-Beitritt zugestimmt, weil ihm gesagt wurde, die Neutralität werde gestärkt. Wir Gegner haben dieses Hauptargument bestritten. Jetzt sieht man, dass man die Neutralität nicht einhalten kann. Die Schlussfolgerung ist: Wir müssen diese Uno-Vorlage dem Volk nochmals vorlegen. Eine erneute Uno-Abstimmung? Wie das? Blocher: Darauf arbeiten wir hin. Nationalrat Hans Fehr wird nächstens eine entsprechende Motion einreichen. Diese wird vom Nationalrat voraussichtlich abgelehnt. Dann werden wir eine Volksinitiative lancieren müssen, wir haben keine andere Möglichkeit. Die Neutralität dürfen wir nicht preisgeben! Wer ist "wir"? Sie und Hans Fehr, die SVP oder die Auns? Blocher: Das wissen wir noch nicht. Es werden sicher viele unserer Partei die Motion Fehr unterzeichnen. Das habe auch ich getan. Wird eine Volksinitiative nötig, wird die Auns bei der Unterschriftensammlung bestimmt sehr aktiv helfen, denn die Neutralität wird nun stark verletzt. Der Bundesrat hat ja seinerzeit gesagt, es wäre kein grosses Problem, aus der Uno auch wieder auszutreten. Mit anderen Worten: Sie akzeptieren den vor kurzem gefällten Volksentscheid über den Uno-Beitritt nicht?Blocher: Doch, den akzeptieren wir. Aber der Entscheid kam unter falschen Voraussetzungen zustande. Deshalb soll das Volk unter richtigen Voraussetzungen nochmals abstimmen können.Sind Sie überzeugt, dass das Volk einen Uno-Austritt will? Blocher: Wenn heute über einen Uno-Beitritt abgestimmt würde, hätte dieser keine Chance. Auch die bewaffneten Auslandseinsätze unserer Soldaten hätten heute keine Chance, davon bin ich überzeugt. Denn man merkt jetzt, in welch heikle Situation die Schweiz bei dieser Neutralitätspolitik im Uno-Rahmen geraten könnte. Austreten ist allerdings schwieriger als gar nicht erst eintreten, das ist mir schon klar. Aber wissen Sie: Bis das Volk in drei oder vier Jahren abstimmen kann, werden wir noch viel erleben, das in diese neutralitätsrechtlich problematische Richtung geht.

17.03.2003

Saluto e valutazione della situazione «I bambini e gli stupidi dicono la verità

18a Assemblea ordinaria dei membri del 17 maggio 2003

17.01.2003

Dialog mit Abwesenden

Albisgüetli-Rede 2003

17.01.2003

A dialogue with absentees

Albisgüetli Conference 17 January 2003

01.01.2003

Allocution pour le Nouvel An 2003

1er janvier 2003 Chères concitoyennes, chers concitoyens, Nouvel An 2003! - Une nouvelle année commence. 2002 appartient au passé! A propos de la situation économique Sur le plan de l'économie, 2002 était une année difficile. Pas seulement en Europe, mais aussi en Amérique et au Japon. Partout, la conjoncture était mauvaise. Bien entendu, la Suisse n'a pas été épargnée. Chez nous, l'année dernière a été plutôt mouvementée. - Nous venions pourtant de traverser une période économiquement favorable, mais dans de nombreuses entreprises, on a malheureusement utilisé au cours de cette phase positive des pratiques insensées. A l'étage de la direction, certains avaient l'impression qu'ils pouvaient se servir à loisir dans la caisse de l'entreprise qu'on leur confiait! Des manquements devenaient criants. Et nous avons assisté à des licenciements. Si aujourd'hui, la situation est mauvaise sur le plan des entrées de commandes, c'est la conséquence de la marche des activités commerciales dans les bonnes années. Depuis deux ans déjà, nous traversons une période de récession. L'année prochaine ne sera toujours pas meilleure! Mais il y a néanmoins certaines consolations: des entreprises qui, depuis des années, travaillent bien et sérieusement ne se plaignent pas même en cette période de vaches maigres. Elles ne sont pas en difficulté et ne doivent pas lutter pour survivre comme d'autres. Ce sont des entreprises qui travaillent selon les principes suisses traditionnels. Ce sont des entreprises qui mettent en évidence leurs qualités, et non pas leur taille. En finalité, c'est la qualité des produits et des prestations qui est le facteur déterminant du succès. Dès que l'économie reprendra davantage conscience de cette réalité, la prochaine haute conjoncture pourra débuter. J'en suis persuadé. - Je suis persuadé qu'après 2004, nous remonterons la pente. Mais d'abord, l'économie devra corriger les erreurs du passé. A propos de la situation politique En politique, la situation n'est pas rose non plus. Là aussi, nous avons été confrontés à la même folie des grandeurs que celle qui a régné dans l'économie. L'Etat a dépensé de l'argent bien au-delà de ses moyens. C'est vrai tant au niveau fédéral que cantonal. D'année en année, les dépenses ne cessaient d'augmenter. On s'imaginait à tort que les choses iraient de mieux en mieux et qu'on aurait toujours plus d'argent à disposition! Aujourd'hui, on nous présente la facture. Les électeurs, les contribuables, tous nos concitoyens et concitoyennes doivent faire face à des taxes, des redevances et des impôts toujours plus lourds. Il leur reste donc toujours moins pour vivre. On se contentait de se moquer de celui qui voulait introduire des corrections, qui demandait à l'Etat de faire des économies. - Aujourd'hui, ces erreurs deviennent visibles et perceptibles. Les grandes puissances étrangères servaient de modèle, parce qu'on pensait que la Suisse était trop petite et qu'il fallait absolument entrer dans les immenses structures internationales comme l'Union européenne. Aujourd'hui, nous commençons à dégriser. Les gens constatent qu'il n'est pas possible de continuer comme cela. C'est la raison pour laquelle il faut aussi introduire des corrections au niveau politique. Et c'est possible: pendant des années, l'Union Démocratique du Centre a proposé des solutions. - Que faut-il faire pour que les gens puissent de nouveau payer leur caisse maladie? - Que faut-il faire pour que les enfants apprennent de nouveau à lire et à écrire correctement dans les écoles? - Que faut-il faire pour que nous puissions de nouveau payer nos impôts et qu'il nous reste assez pour vivre? - Que faut-il faire pour préserver notre liberté et notre autonomie? - Que faut-il faire pour que cessent les abus dans le domaine de l'asile? - On n'a tenu aucun compte de toutes ces interrogations. Fort heureusement, nous commençons à comprendre! Bien des gens commencent à penser différemment. Les valeurs suisses sont de nouveau demandées: - liberté - indépendance - responsabilité personnelle - modestie - la qualité, qui redevient la recette du succès! Au niveau fédéral pourtant, ce processus de changement de mentalité n'est pas encore perceptible. Les médias et les autres partis "volent dans les ailes" de l'Union Démocratique du Centre qui a l'ambition de faire avancer les choses. Mais nous avons quand même toutes les raisons d'être confiants, parce qu'en bas, du côté des citoyennes et des citoyens, le mouvement a commencé. Cette année, il y aura des élections. Cette année, il sera important que l'Union Démocratique du Centre gagne les élections. C'est la seule manière d'assister à un changement. C'est la seule manière de remettre de l'ordre. Et alors, nous serons enfin de nouveau en mesure de payer les primes des caisses maladie. Enfin, nous paierons de nouveau moins d'impôts. Enfin, nous retrouverons davantage de sécurité, les abus dans le domaine de l'asile prendront fin et, enfin, nous reprendrons conscience de notre identité nationale! Ce sera à vous, les électrices et les électeurs, à vous, chères concitoyennes et chers concitoyens, de décider au cours de l'année électorale 2003. Lorsque ce processus de changement de mentalité se sera instauré dans notre société, les médias modifieront aussi leur attitude et n'écriront plus n'importe quoi. Conclusion En conclusion, je suis confiant pour l'année 2003. Je suis persuadé que - l'économie réussira au cours de cette année à poser les bases d'une prospérité future - les incompétents disparaîtront à la tête des entreprises - le sérieux et la qualité suisses redeviendront des valeurs sûres - en politique et aux élections, le parti qui gagnera sera celui qui sera capable de corriger les disfonctionnements évoqués et qui a des propositions de solutions concrètes à produire - les médias, sous la pression de leurs lecteurs, seront forcés d'initier un processus de changement de mentalité. Je vous souhaite, chères concitoyennes et chers concitoyens, une bonne année 2003! J'ai confiance et je pense que les abus auxquels nous avons assisté disparaîtront si vous apportez votre contribution! - Je pense que les conditions sont réunies pour y parvenir. Tout de bon pour 2003! - Au revoir. Christoph Blocher, conseiller national, UDC