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21.01.2011
03.12.2010
Il n’est pas vague!
Interview avec 24 Heures et la Tribune de Genève, 03.12.10 Après la victoire de dimanche, vous êtes euphorique. Non. Le Conseil fédéral, son administration et le parlement ont reçu une mission claire: mettre en œuvre l’initiative. Or, j’entends les perdants nous expliquer que ce sera difficile et que les initiants devraient expliquer comment. N’est-ce pas normal avec un texte d’initiative aussi vague… Il n’est pas vague ! L’UDC ne participera donc pas au groupe de travail que la ministre de la justice Simonetta Sommaruga mettra sur pied avant Noël ? C’est moi qui ai introduit la pratique du groupe de travail après le vote sur l’internement à vie des criminels dangereux. Mais mon but était de permettre aux partisans du texte de contrôler sa mise en œuvre. La motivation de Madame Sommaruga est autre. Opposée à notre solution, elle attend des compromis. Nous serons là pour contrôler que la loi d’application corresponde aux attentes de la population. ************************************** Bel échec à Bâle : votre tentative de prendre le contrôle de la Basler Zeitung (BAZ) a bien mal fini. La solution trouvée aujourd’hui, avec l’entrepreneur Moritz Suter, me convient. Pour le reste je n’ai été engagé que pour l’assainissement du groupe Basler Zeitung Medien. Christoph Blocher en simple consultant, c’est difficile à croire. Pourtant c’est la vérité. Je n’ai pas investi un seul franc dans la BaZ. Mais de nombreux proches étaient impliqués: Tito Tettamanti comme investisseur, Markus Somm, votre biographe, comme rédacteur en chef. Ca ressemble plutôt à une stratégie pour s’emparer du quotidien. Je suis vraiment un homme tout puissant (rire). La situation à Bâle est claire. Le journal local est menacé. Je sais que le groupe de la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), et peut-être même Tamedia étaient intéressés. C’est alors que Tito Tettamanti est entré en jeu pour empêcher le rachat de ce quotidien par un groupe de presse. Tout comme il avait déjà fait pour Jean Frey (ndlr : à l’époque éditeur de la Weltwoche) au début des années 2000. Son but est de favoriser la diversité de la presse et d’empêcher le monopole des grands groupes. Une bonne chose pour la démocratie. Vous voulez combattre les grands groupes. Pourtant, il semble qu’ils sont les seuls à pouvoir maintenir des titres régionaux. La Weltwoche démontre qu’un titre peut s’en sortir et rester indépendant. L’intégrer dans un grand groupe lui permettrait d’avoir de meilleurs résultats financiers. Mais sa qualité, son indépendance en pâtiraient. Vous avez un hebdomadaire (la Weltwoche), une télévision sur internet. Vous vous intéressez maintenant à la presse quotidienne. Et il faudrait croire que vous n’avez pas de plans pour vous emparer de certains médias? Première précision : je n’ai aucune participation dans la Weltwoche. L’UDC avait certes envisagé de créer un quotidien à l’époque. Mais nous avons dû abandonner: partir de zéro était financièrement trop difficile. Allez-vous alors vous attaquer à la télévision, comme Silvio Berlusconi ? Je le répète. Cela ne m’intéresse pas d’avoir mon propre journal ou ma propre télévision. Je ne nourris pas les mêmes rêves que les dictateurs d’Allemagne de l’Est. Ce qui me dérange, c’est le monopole des grands groupes de presse ou du service public. La télé publique est avantagée. Le Berlusconi suisse, c’était Moritz Leuenberger. En tant que ministre, il gérait également des nominations et attribuait les concessions pour les radios et télévisions privées. Vous imaginez l’influence! Mais lui n’a pas lancé de TeleMoritz, alors que vous, vous avez TeleBlocher. C’est une petite émission de 20 minutes sur Internet qui ne coûte rien. On est bien loin de l’influence des journalistes dans les grands groupes de presse et le service public dont le courant dominant est de centre gauche. Même si ce n’est pas décrété par la direction, les journalistes sont tentés par l’autocensure. S’il ne reste plus qu’un employeur, mieux vaut ne pas le fâcher…Cette monoculture n’est pas bonne pour le débat d’idées et la démocratie directe. La presse a-t-elle encore du pouvoir, forge-t-elle vraiment les opinions ? L’influence existe. Nous devons dépenser beaucoup d’argent en annonce pour faire passer notre message. Les autres peuvent compter sur les journalistes. Vous jouez un peu les « Calimero »…Vos thèmes favoris sont traités dans les journaux. Je ne me plains pas. Mais lors de la récente campagne concernant l’initiative sur le renvoi des étrangers criminels la grande majorité des articles et des prises se position nous étaient défavorables. Ce qui me chagrine, c’est de publier des annonces dans des journaux qui écrivent contre nous. Mais comme c’est le prix à payer pour être entendu, je l’accepte. En fin de compte, c’est ca que vous voulez. Payer moins cher pour vos publicités en instaurant une presse pro-UDC. Non. Ce qui m’importe, c’est la diversité et l’indépendance des médias. Plus que la question gauche-droite, c’est la question de la diversité qui est centrale.
13.01.2010
L’UDC veut dépasser les 30%
Interview dans «TRIBUNE DE GENÈVE» 13.01.2010 Interview: Romain Clivaz
23.01.2009
L’UDC è il solo partito di Governo a sostenere che un «no» l’8 febbraio
«Corriere del Ticino» del 23 gennaio 2009 “Bruxelles conosce bene le problematicità di Romania e Bulgaria” L’UDC è il solo partito di Governo a sostenere che un «no» l’8 febbraio non comporterà la fine della via bilaterale con l’Ue e che la cosiddetta «clausola ghigliottina» è uno «spauracchio» agitato ad arte. «È vero, perché l'8 febbraio noi non votiamo sui bilaterali. Qualsiasi sarà l'esito della votazione, gli accordi con l'Ue restano in vigore. Bisogna essere precisi con la popolazione. Gli accordi dicono che ogni parte contraente ha il diritto fino alla fine di maggio di eventualmente notificare la denuncia della libera circolazione. Ma con un «no» l’8 febbraio, la Svizzera non ha alcun obbligo di denunciarlo, e di certo il Consiglio federale non ha alcun interesse a farlo. Il Governo avrebbe dunque tutto il tempo per tornare in parlamento con due oggetti distinti o per trovare una nuova soluzione con l’Ue. Anche se l’8 febbraio scaturisse un no dalle urne, il Consiglio federale non avrebbe nessun incarico di denunciare l’accordo sulla libera circolazione. Se lo volesse veramente fare dovrebbe prima di tutto sottoporre al parlamento e poi al popolo un nuovo disegno di legge che chieda l’abbandono della libera circolazione. Solo in un secondo tempo il Consiglio federale potrebbe procedere in questo senso. Ma è veramente un’ipotesi inverosimile». E da parte europea? «Anche da parte europea nessuno ha interesse a denunciare l’accordo con la Svizzera sulla libera circolazione, senza poi contare che dovrebbe esserci l’unanimità degli stati membri per eventualmente far ricorso alla cosiddetta clausola ghigliottina e far cadere tutti gli altri accordi. Anche questa è un’ipotesi abbastanza inverosimile, gli interessi in gioco sono troppo alti. Di fronte ad esempio alla possibilità di recedere l’accordo sui trasporti, non credo proprio che l’Austria sia disposta a farsi carico d’un massiccio incremento del traffico pesante su strada attraverso il Brennero. La stessa cosa valga per la Germania, l’Italia e la Francia, interessate a loro volta al transito attraverso la Svizzera. Il conto economico e ambientale sarebbe troppo alto per l’Ue. E questo vale anche per gli altri settori degli accordi. L’Ue non ricorrerà mai alla clausola ghigliottina, perché gli accordi bilaterali con la Svizzera fanno nel 90 per cento dei casi gli interessi degli stati europei. Tutto il resto sono storielle.» Lei è dunque certo che Bruxelles accetterebbe un accordo sulla Libera circolazione solo con 25 e non 27 stati membri? «Bruxelles conosce bene le problematicità di Romania e Bulgaria. , Penso che un rinvio da parte nostra dell'accordo con questi due paesi sia negoziabile. Siamo un piccolo Paese ma molto attrattivo per il livello dei salari e la qualità di vita. Estendendo a Bulgaria e Romania la Libera circolazione, già entro la fine di quest'anno potremmo avere i primi effetti negativi in termini di aumento della disoccupazione per i lavoratori svizzeri. Ci sarà infatti inevitabilmente un afflusso di manodopera a basso costo attirata dalle condizioni di lavoro favorevoli del nostro Paese. Tanto più con la crisi attuale. Bisogna essere franchi, l’accordo sulla libera circolazione è figlio d’un periodo di vacche grasse. L’attuale crisi economica acuisce il problema, tanto più se si vuole estendere la libera circolazione a due paesi come Romania e Bulgaria. Io credo che questo passo sia prematuro e avventato.» Ma l’accordo non apre le porte a chiunque. Potrà restare in Svizzera ad esempio solo chi trova un lavoro entro sei mesi, chi può dimostrare d’avere sufficienti mezzi finanziari per stabilirvisi e chi è già coperto da un’assicurazione sociosanitaria. Le misure d’accompagnamento sono pensate per favorire manodopera qualificata. Senza poi contare le misure di controllo per evitare forme di dumping salariale. «Le misure di accompagnamento sono utili, indubbiamente, ma insufficienti a sopportare la pressione di un forte afflusso di lavoratori da questi due paesi. Se ad esempio vengono per cercare lavoro e non lo trovano, ma non per questo tornano a casa dopo i sei mesi, cosa facciamo? Se poi anche lo trovano un lavoro, ma in seguito a causa della congiuntura o delle fluttuazioni stagionali lo perdono, questi lavoratori resteranno qui a spese delle nostre assicurazioni sociali. Basta infatti che abbiano lavorato anche un solo giorno in Svizzera per poter percepire le assicurazioni sociali per un periodo fino a cinque anni. Io non farei troppo affidamento sulle misure di accompagnamento. Senza poi menzionare la problematica di molti Rom, che non hanno neppure un luogo di residenza a casa loro dove eventualmente rientrare. Basti guardare ai problemi con i rumeni, cui l’Italia è oggi confrontata per rendersi conto dell’ampiezza delle problematiche.» Ma i rumeni che in Italia causano problemi sono soprattutto clandestini che soggiornano illegalmente. «No, è vero che un parte dei Rom è arrivata in Italia illegalmente, ma una gran parte ha anche approfittato della libera circolazione delle persone per giungervi. Comunque la sostanza non cambia, perché i Rom non si possono rispedire a casa. L'accordo di libera circolazione chiaramente specifica che chi non trova lavoro entro sei mesi deve lasciare la Svizzera e rientrare al proprio domicilio, ma per i nomadi direi che è inapplicabile. È per questo che quando ero Consigliere federale avevo chiesto per i Rom una regolamentazione specifica.» La stessa UDC è comunque divisa sul voto: anche se i delegati hanno sostenuto il no, quasi la metà dei deputati che siedono in parlamento si è schierata a favore della libera circolazione. «Il partito non è affatto diviso, il 90 per cento dell'assemblea dei delegati ha votato per il «no» l'8 febbraio. Certamente nella frazione una buona fetta di deputati si è distanziata, ma non è certo l'ala economica del partito, come i media l'hanno etichettata. Sono infatti molti gli imprenditori e gli industriali che sono dalla nostra parte. Purtroppo nelle votazioni che riguardano l'Europa, una parte della classe politica si sente spesso costretta ad assumere posizioni di facciata, dicendosi sempre a favore dell'apertura all'Europa, per non essere biasimata dai media, dalle organizzazioni economiche, che sono sempre a favore. Tutte le votazioni sull'Europa sono sempre così. Bisogna seguire il trend. Ma la base del nostro Partito non è d'accordo, e noi lo abbiamo detto a chiara voce.» Lei stesso però ha cambiato posizione in corsa... «Sono sempre stato contrario all’estensione della Libera circolazione a Bulgaria e Romania, che come detto ritengo un passo politico prematuro. Ma il parlamento, unendo i due dossier in un sola domanda, ha costretto l’UDC a schierarsi anche contro il rinnovo della Libera circolazione. Un’operazione poco democratica e per niente trasparente».
08.01.2009